Titiou Lecoq, Les grandes oubliées. Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes. Préface de Michelle Perrot, L’Iconoclaste, 2021.
Quel est le point commun entre la reine Brunehaut, l’emmurée Renée de Vendômois, la peintresse Artemisia Gentileschi, l’autrice Catherine Bernard, l’imprimeuse et révolutionnaire Anne Félicité Colombe, la féministe Nathalie Lemel, la journaliste Paulette Bernège, et bien d’autres encore ? Elles sont toutes passées à la moulinette de l’histoire, effacées des grands noms de notre histoire nationale, ignorées dans nos manuels scolaire. Aussi Titiou Lecoq dans un style alerte avance quelque pistes de réflexion sur l’effacement des femmes dans l’Histoire n’hésitant pas à remonter à … la Préhistoire ! Son étude s’appuie sur le travail de nombreuses historiennes. C’est ainsi que j’ai découvert les travaux de Julie Pilorget sur les femmes dans l’espace public d’Amiens à la fin du Moyen Âge ou ceux d’Annie Duprat sur la calomnie faite aux femmes pendant la période révolutionnaire. Ainsi, Titiou Lecoq met à la portée du plus grand nombre les ouvrages universitaires qui trop souvent restent confidentiels ou connus d’un public très restreint. C’est le grand mérite de son livre.
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